vendredi 3 décembre 2010

Les troubles du sommeil s'expliquent maintenant !

 Grâce à une récente étude, des chercheurs québécois ont  pu démontrer qu'il existe bel et bien une explication physiologique, soit la mort de cellules jouant un rôle clé dans le sommeil.


  • Insomnie et troubles du sommeil

Le trouble du sommeil le plus fréquent est l'insomnie. Elle touche près d'un quart de la population adulte, deux fois plus souvent les femmes que les hommes, et d'autant plus que l'on avance en âge.


Qu'est-ce que l'insomnie ?

L'insomnie est un défaut du sommeil dont on se plaint. Ce trouble exclut ainsi les petits dormeurs qui se contentent de quatre ou cinq heures de sommeil, sans souffrir ni se plaindre, pour inclure, en revanche, ceux, assez nombreux, qui se plaignent de mal et peu dormir, mais dont on constate qu'ils dorment, en réalité, huit heures d'un sommeil de qualité.

Si l'insomnie apparaît parfois comme un phénomène subjectif, elle est bien souvent un trouble réel caractérisé par des difficultés à dormir ou un sommeil non récupérateur. Chacun peut être, un jour ou un autre, sujet à l'insomnie, mais le véritable problème surgit quand elle devient chronique.
Elle prend alors habituellement l'une des trois formes suivantes :

- une difficulté à s'endormir qui touche souvent les hyper ou les hypo-actifs ;
- un sommeil léger et irrégulier ;
- une impossibilité de prolonger sa nuit au-delà de trois ou quatre heures (très fréquente chez les personnes âgées).

  • Les troubles du sommeil s'expliquent



Les médecins remarquent depuis des décennies que les personnes qui subissent une crise cardiaque présentent des problèmes d'insomnie, mais ils expliquaient ces problèmes par le stress.

Grâce à une récente étude, des chercheurs québécois ont  pu démontrer qu'il existe bel et bien une explication physiologique, soit la mort de cellules jouant un rôle clé dans le sommeil.

Leurs travaux ont permis d'établir que, dans les deux semaines qui suivent un infarctus, les périodes de sommeil paradoxal sont moins fréquentes et de moins longue durée.
Enfin les chercheurs ont aussi constaté que les neurones qui contrôlent le sommeil paradoxal sont moins nombreux, en raison d'un phénomène d'autodestruction des cellules appelé apoptose.

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